la Compagnie Vertigo    


la campagne La Campagne de Martin Crimp


 
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3 personnages
5 scènes à 2
Corinne (la femme), Richard (le mari) et Rebecca (la maîtresse)

Martin Crimp met en jeu le couple, en reprenant les motifs du drame conjugal et en cassant les codes psychologiques grâce à l’architecture de l’écriture.
Très vite on s’aperçoit qu’au delà d'une simple histoire d’adultère, on assiste à un combat pour la défense de territoires intimes.
Ceux auxquels on estime avoir droit dans notre société,
LE BONHEUR
Un statut social,  de l’argent,  une belle maison,
la liberté, la connaissance, l’indépendance, la création, l’honnêteté, la jouissance.
Comment faire pour l’obtenir, pour le conserver, jusqu’où peut-on aller ?
Comment s’accommode t-on du pire en croyant l’atteindre ?

L’écriture de Martin Crimp proche du langage quotidien semble s’inventer dans l’instant. Improviser les actions renforce cette sensation d’immédiateté et d’ancrage dans le présent. La proposition scénique mouvante, en cours de création trouve un écho particulier dans la chapelle des Récollets. Dès qu’on entre dans la nef, on est dedans : intérieur et extérieur s’opposent concrètement.

- Vous ne pouvez pas partir. Non. Il n’y a rien…
- Où est ma /veste ?
- S’ il vous plaît. Il n’y a rien dehors. Il n’y a pas de …
- Je ne peux pas partir ?
- (…) lumière. Il n’y a pas de (… ) Il n’y a que la campagne. Il n’y a pas de lumière ni de (…)
- Je ne peux pas partir de votre /maison ? Quoi ?
(extrait de la scène III, Corinne et Rebecca)


La lumière structure l’espace et souligne l’isolement :
La densité de la nuit est parallèle à la confusion et aux mensonges des personnages.
La pleine lumière du jour est signifiante de révélations, d’aveux, de mises à nu.
Les personnages s’éclairent à certains moments de vérité, d’humour.

Le son est capté en direct.
Le silence de la campagne est un silence où l’on entend toujours quelque chose.
Des capteurs enregistrent les sons des corps, les bruissements, les frottements afin de créer une matière sonore.
Pour reprendre en écho les mots récurrents, pour renforcer les intensités de jeu.



 
Texte  Martin Crimp
Mise en scène Corinne Frimas
Avec Valérie Fontaine, Marianne Legall, François Pick
Violon Michaël Nick
Lumière Daniel Lévy
Installation papier Sandrine Paumelle Mur de verre David Toppani
Costumes Olga Karpinsky

Les photos ont été prises lors de la mise en espace à la Chapelle des Récollets le samedi 17 mai 2008.

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